La traversée de Paris

La traversée de Paris est un film de Claude Autant-Lara. Ce film est d’origine française, sorti en 1956. Il est en noir et blanc et dure 80 minutes soit 1h 20. Ce film s’inscrit dans le courant « réalisme poétique ». C’est un film d’avant –guerre réalisé avant la nouvelle vague de 1959, le cinéma de Truffaut principalement. Les principaux acteurs sont Bourvil dans le rôle de Martin et  Gabin dans celui de Grandgil.

La traversée de Paris se passe dans la nuit pendant la seconde guerre mondiale. Martin, un chômeur, travaille au marché noir. Après avoir amené le cochon vivant à la boucherie de Jambier, il doit transporter la viande à travers Paris. Après l’arrestation de son collègue, il trouve un autre acolyte dans un bar : Grandgil. Grandgil, l’opposé de Martin qui est peureux, craintif, et jaloux est courageux, grande gueule et peintre. Pendant leur virée nocturne, de nombreuses péripéties se dressent sur leur chemin. Grandgil, par sa ruse, arrive à éviter les soldats mais arrivée devant leur destination, les Marchandot n’ouvrent pas la porte et Grandgil et Martin se font arrêter. Reconnu par un officier allemand, Grandgil est sauvé alors que Martin est déporté. La fin s’achève sur les retrouvailles de Grandgil et Martin sur le quai de gare où Martin est le porteur des valises de Monsieur Grandgil.

Par quels moyens la traversée de Paris est un film attachant et drôle dans un contexte si tragique ?

La traversée de Paris est un film issu d’une nouvelle écrite par Marcel Aimé.  Le noir et blanc est d’abord un choix imposé pour cause de raisons budgétaires mais Claude Autant-Lara va se rendre compte que c’est l’un des atouts majeurs à la réalisation du film. En effet, la réduction du budget oblige Max Douy, chef décorateur, à réaliser des quartiers entiers de Paris en studio et le manque de lumière va appuyer sur le côté inquiétant de la nuit et le potentiel danger présent à chaque coin de rue. Cette peur se fera souvent ressentir chez Bourvil qui dégagera le côté peureux de ce personnage.

Malgré que le film se penche dans un côté sombre avec un fond noir et le déroulement des actions la nuit, Claude Autant-Lara met en place des scènes nous faisant oublier le contexte. Effectivement, il y a une scène tout particulièrement connu qui m’a vraiment plu et qui m’a  fait oublier le côté illégal, obscure de ce film. Cette scène est la scène où Martin (Bourvil) s’amène chez Jambier (Louis de Funès dans son premier grand rôle) avec Grandgil (Gabin) pour récupérer les mallettes remplis de viandes.  C’est alors que le côté comique et distrayant fait son entrée. Un comique de parole est installé par Grandgil. Sa voix haute et forte se fait ressentir et on est captivé par son comique de répétition. Il va répéter et monter la voix crescendo : « Jambier 45 rue Polivot ! »

Dans cette scène, qui s’ouvre par une contre-plongée (bas de l’escalier) de Jambier et Martin, on distingue une petite alliance les désignant comme les deux chefs de la situation. Le chuchotement désigne un certain mépris, une certaine façon de tenir éloigné Grandgil. Grandgil, lui est neutre, observe, il est détaché. Il fume et se met à l’aise. Il commence alors à prendre la parole pour faire un compliment à Jambier sur la découpe du porc, puis commence à mettre son nez un peu partout chez Jambier. Il n’a aucune retenue et dis ouvertement ce qu’il pense. Par exemple, en répondant à la place de Martin à Jambier sur le goût des rognons.  Martin défend son patron, il se cache derrière lui car il ne connaît rien de Grandgil mais se trouve une certaine répartie aux côtés de Jambier.

Grandgil lance son premier pic lorsqu’il annonce le nom de la rue. On voit que Jambier a peur d’être démasqué (regard vers la rue). C’est alors que Martin, étonné commence à prendre la parole mais ne dis enfin de compte rien de bien constructif.

Jambier est impatient, il ne veut pas de ses hommes chez lui et veut se débarrasser du cochon.

Martin va essayer de montrer un faux côté de lui, il va essayer de s’imposer envers Jambier pour la distance à parcourir et va même répondre à Grandgil en se prenant pour le roi de l’affaire : « Oh la ferme,  côté affaire c’est moi qui est la parole ».  Bourvil essaye de négocier, on découvre un homme d’affaire, qu’on va tout de suite oublier par la prestation de Grandgil.

Grandgil provoque Jambier, il lui demande 1000 franc après la négociation de Martin avec Jambier pour 900 francs les deux. Martin fait comme si ce qu’il venait de dire n’était pas important mais il ne sait pas que Grandgil ne va pas s’arrêter là.

C’est alors que l’ironie est mise en place de toute part par Grandgil qui commence à mettre le bazar chez Jambier. Jambier cède facilement lorsqu’il lui demande 2000 francs, il voit que Grandgil est un sournois qui veut mettre la pagaille. Grandgil ne s’arrête pas il continue de le provoquer, Martin intervient mais n’est pas important, ignoré presque.

Un deuxième pic est lancé, Quesque que devrait dire Grandgil s’il était arrêté ?

Jambier l’amadou, lui dis de se remettre à son honnêteté, il a peur de Grandgil à ce moment.  La dernière scène est la plus hilarante car lorsque Jambier croît qu’ils vont partir, ils sont sur le seuil de la porte, Grandgil s’arrête et se retourne et dis avec une assurance et de façon comique : « C’est plus lourd que ce que je ne pensais, je crois qu’il va me falloir 2000 francs de plus ». Cette scène est tournée avec un plan en contre-plongée qui donne de l’importance à Grandgil, il est plus fort, il méprise Jambier et c’est lui le chef maintenant. Le plan qui suit montre Jambier en plongée et détermine sa grandeur minuscule. Ensuite, une guerre de parole est intégrée. Jambier en a marre de donner de l’argent et se révolte mais ne fait pas le poids face à la tonalité du ton pris par Grandgil. Il cède. Pendant ce temps, Martin essaye de parler, mais personne ne l’écoute et renvoie bien Martin à son statut d’innocent qui ne dit rien. Il est ignoré et n’est pas payé par Jambier qui le met à la porte.

Cette scène montre un caractère de Grandgil qu’on découvrira dans la suite du film faux. Ici, on peut déterminer un entêtement sur l’argent, ne s’empêchant de surenchérir. Mais le film prouvera que Grandgil est riche, n’a pas besoin de faire le marché noir mais qu’il a fait ça pour connaître la société dans laquelle il y vit.

A cause du tournage en studio, les plans sont rapprochés taille, qui amène encore plus le côté humour au film. On voit plus les personnages, leur expression. Le plan rapproché épaule sur Grandgil tant qu’il crie Jambier n’aura pas eu le même effet dans un plan demi-ensemble.

Donc les plans rapprochés apportent en plus ce côté drôle. De plus, pendant tout le long du film, le côté comique se fera ressentir souvent par la différence des caractères des principaux personnages. Après j’ai trouvé que ce film se démarque par le fait que il se déroule en une nuit, pas sur plusieurs jours (je trouve ce genre de film assez rare).Ce film représente tous les caractéristiques qui pour moi font d’un film un bon film. Il y a un côté humour, le côté tragique du contexte, la peur qu’il se fasse prendre car on s’attache facilement aux personnages (plus de difficultés avec Grandgil), la tristesse ressenti lors de leur séparation et la joie éprouvé lors de leur retrouvaille à la fin. Après il n’est pas plus originale et peut vite tomber dans le banal. Par contre, ce film montre une société dépourvu de sentiment. Le côté sans-cœur est ressenti surtout lors de l’arrestation des deux amis filmé du côté des Marchandot qui les regarde se faire arrêter par les policiers. Le jeu d’ombre mis en place dans cette scène est exceptionnel. Le film se termine par une fin heureuse ne montrant pas de rancœur laissant un bon souvenir de ce film.

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